Méthode EVAS

pour une séance d’éducation à la vie affective et sexuelle en milieu scolaire

 

  • Accueillir et accompagner inconditionnellement chaque jeune.
  • Offrir aux jeunes rencontrés un espace de parole et d’écoute.
  • Répondre à leurs questions sur la puberté, les différences garçons/filles, la vie affective, la sexualité…
  • Les rassurer face à leur développement, leur affectivité, remettre à sa juste place la sexualité, désamorcer des violences.
  • Echanger sur leurs représentations de la sexualité (de plus en plus imprégnées de pornographie).
  • Rappeler et expliquer les lois (prévention des violences, du harcèlement scolaire, des conduites à risques…).
  • Amener les jeunes à se responsabiliser par rapport aux enjeux liés à l’affectivité et la sexualité.
  • Les aider à amorcer une réflexion personnelle sur le sens qu’ils veulent donner à leurs actes, à leur vie affective et sexuelle : faire prendre conscience à chacun de ce qu’il a envie d’être et de vivre, de sa capacité et de sa liberté à poser des choix éclairés, en réfléchissant par rapport à lui-même et aux autres.

L’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle doit avant tout être une éducation des personnes au travers d’ateliers et d’interventions qui construisent la personnalité des jeunes. Il s’agit de connaître son corps, de comprendre ses émotions, d’apprendre à les gérer, de développer son estime de soi, sa confiance en soi, d’apprendre à s’affirmer, à communiquer avec les autres, de reconnaître et de prendre de la distance avec le patrimoine familial, de s’entraîner à discerner, pour enfin développer ses talents, découvrir sa mission de vie, sa vocation, c’est à dire « pour quoi je suis fait ? Comment je veux participer au bien commun afin de donner un sens à ma vie ? ». Bref, de devenir soi-même pour être capable d’entrer en relation avec les autres.

Thérèse Hargot, Une jeunesse sexuellement libérée (ou presque), Albin Michel, février 2016